Fiche sur l'huile essentielle de Cajeput

Carte d'identité de l'huile essentielle de Cajeput (feuilles)

Nom latin Melaleuca cajuputii
Composition chimique

Oxydes : 1,8 cinéole 45-70 %

Monoterpènes : alpha pinène et béta pinène 5-8 %

Monoterpénols : alpha terpinéol 5-10 %

Carbures sesquiterpéniques :  béta caryophyllène 1-2 %

Composition proche de l’huile essentielle de Niaouli.

Arbre asiatique de la famille des eucalyptus. 

Propriétés de l'huile essentielle de Cajeput

  • Antiinfectieuse majeure, antibactérienne
  • Antivirale, Antifongique
  • Antiinflammatoire, antalgique
  • Expectorante
  • Décongestionnante
  • Antinévralgique
  • Antiputride
  • Cicatrisante, radio protectrice
  • Insecticide, insectifuge

Dans quels cas utiliser l'huile essentielle de Cajeput ?

  • Infections respiratoires (bronchites, sinusites, maux de gorge…), digestives (diarrhées …), génito-urinaire et cutanées (psoriasis, démangeaisons,  abcès, furoncles, molluscum …) +++
  • Zona ++
  • Herpès (même génital +++)
  • Grippe +++
  • Varices, hémorroïdes +++
  • Prévention brûlure de radiothérapie ++
  • Répulsive insectes

Voies d'administration de l'huile essentielle de Cajeput

Voie orale

Adultes : 2 gouttes 3 fois par jour

Enfants de + 12 ans : 1 goutte 3 fois par jour

Voie cutanée

Adultes : 2-3 gouttes 3 fois par jour pure (herpès labial) ou diluée

Enfants de + 12 ans : 1-2 gouttes 3 fois/j diluée

Voie respiratoire

En association

Contre-indications de l'huile essentielle de Cajeput

Asthmes (notamment allergique, à cause du 1,8 cinéole). 

Grossesse et allaitement, enfants de moins de 12 ans. 

Précautions d'emploi

Risque d’irritation cutanée sur les peaux fragiles et les muqueuses.

Risque de protéinurie par voie orale (personnes fragiles ou si à forte dose et/ou longue durée).

Éviter la prise concomitante de médicaments (risque de modification d’absorption). 

Avertissement

Ces informations sont données à titre informatif d'après des bibliographies, elles ne sauraient en aucun cas constituer une information médicale, ni engager notre responsabilité.

Sources : Baudoux, Pénoël, Millet